Selon les auteurs dun article paru dans la revue Nature en 2009, la Terre présenterait neuf seuils biophysiques qui seraient non sans liens entre eux de véritables frontières à ne pas dépasser pour éviter des modifications brutales, non-linéaires, potentiellement catastrophiques et largement imprévisibles de lenvironnement. Ils portent sur le changement climatique, la couche dozone dans la stratosphère, lacidité des océans, les transformations de loccupation du sol, la perte de biodiversité, la consommation deau douce, les cycles de lazote et du phosphore, la pollution aux aérosols atmosphériques, la pollution chimique. Nous aurions déjà atteint le point de basculement pour six frontières, sortant ainsi dun « espace de fonctionnement sécurisé » pour entrer dans une zone à risque, éprouvant au-delà du raisonnable les capacités de résilience de notre biosphère.
Les « frontières planétaires », chiffrées, se présentent comme autant dobjectifs stratégiques, dont la réalisation peut être régulièrement mesurée. Mais, définies par des scientifiques en dehors de tout cadre démocratique, doivent-elles être réellement traduites en des objectifs et actions concrets des politiques publiques et privées ? Peuvent-elles seulement lêtre et, si oui, comment ? Comment ces objectifs globaux peuvent-ils pénétrer les arcanes de la gouvernance internationale ? Comment des objectifs par définition « macro » peuvent-ils être déclinés en pratique à léchelle régionale ou nationale, voire locale ?
Selon les auteurs dun article paru dans la revue Nature en 2009, la Terre présenterait neuf seuils biophysiques qui seraient non sans liens entre eux de véritables frontières à ne pas dépasser pour éviter des modifications brutales, non-linéaires, potentiellement catastrophiques et largement imprévisibles de lenvironnement. Ils portent sur le changement climatique, la couche dozone dans la stratosphère, lacidité des océans, les transformations de loccupation du sol, la perte de biodiversité, la consommation deau douce, les cycles de lazote et du phosphore, la pollution aux aérosols atmosphériques, la pollution chimique. Nous aurions déjà atteint le point de basculement pour six frontières, sortant ainsi dun « espace de fonctionnement sécurisé » pour entrer dans une zone à risque, éprouvant au-delà du raisonnable les capacités de résilience de notre biosphère.
Les « frontières planétaires », chiffrées, se présentent comme autant dobjectifs stratégiques, dont la réalisation peut être régulièrement mesurée. Mais, définies par des scientifiques en dehors de tout cadre démocratique, doivent-elles être réellement traduites en des objectifs et actions concrets des politiques publiques et privées ? Peuvent-elles seulement lêtre et, si oui, comment ? Comment ces objectifs globaux peuvent-ils pénétrer les arcanes de la gouvernance internationale ? Comment des objectifs par définition « macro » peuvent-ils être déclinés en pratique à léchelle régionale ou nationale, voire locale ?
Les Rencontres internationales dAix-en-Provence réunissent tous les deux ans le monde académique et des praticiens sur des sujets dactualité du droit et des relations internationales depuis 1991. Les Rencontres 2022 ont reposé sur un partenariat entre le CERIC (UMR DICE, CNRS et Aix-Marseille Université), Sciences Po Aix et lInstitut méditerranéen pour la transition environnementale (ITEM) dAix-Marseille Université.